Historique
Esprit Calvet possédait aussi un cabinet de curiosités. Au XIX° siècle, les collections de ce dernier furent installées dans les locaux et les dépendances de l'ancien Monastère-Collège de Saint-Martial qui était aussi le lieu du jardin botanique. En 1857, elles connaissent un premier déménagement pour permettre la démolition d'une partie de Saint-Martial, lors du percement de la rue Bonaparte (actuel cours Jean-Jaurès). En 1859-60 a lieu la réinstallation dans les anciens locaux considérablement réduits.
Aujourd'hui le Muséum Requien s'articule sur trois niveaux : les expositions sont présentées au rez-de-chaussée (Plan des salles ). Le premier étage est destiné à l'administration, la bibliothèque et l'accueil des sociétés scientifiques et culturelles. Le second et dernier niveau sont entièrement consacrés aux réserves (accessibles seulement aux chercheurs).
Les collections (botanique, zoologie, géologie, paléontologie) sont régulièrement consultées par les spécialistes du monde entier. Centre de Recherche renommé, il est associé à de nombreux projets scientifiques, nationaux et européens.
Expositions permanentes et temporaires permettent de s'initier à la diversité du monde des Sciences.
Des associations naturalistes constituent un pôle d'animation sur la
culture scientifique grâce à des séances d'initiation et des conférences
(Société d'Etude des Sciences naturelles de Vaucluse, Société
Mycologique de Vaucluse).
Quelques Dates
Le temple Saint-Martial et le jardin botanique
1810 : Transfert des collections de la Rue Pugelle dans les locaux et les dépendances de l'ancien Monastère-Collège de Saint-Martial qui devient le lieu d'un Jardin botanique.
1819 : Esprit Requien nommé administrateur de la Fondation Calvet.
1840 : legs à la Fondation Calvet par Requien de ses collections de Sciences naturelles.
1849 : Esprit Requien devient directeur du Musée Calvet.
1851 : mort d'Esprit Requien - Création du Muséum Requien.
1857 : premier déménagement pour permettre la démolition d'une partie de Saint-Martial, lors du percement de la rue Bonaparte (actuel cours Jean-Jaurès).
Les Aléas
1859-1860 : réinstallation dans les anciens locaux de Saint-Martial considérablement réduits.
1898 : deuxième déménagement : installation dans l’Hôtel de Villeneuve-Martignan (actuel Musée Calvet)
1902 : installation des collections dans une des salles du Musée Calvet
1943 : troisième déménagement : installation dans l’Hôtel Raphélis-de-Soissan, propriété de la Fondation Calvet.
Au rez-de-chaussée avant restauration du bâtiment
Au premier étage avant restauration du bâtiment
1972-1975 : réfection de l’Hôtel Raphélis-de-Soissans